ABIODES reprend les activités agricoles au Mozambique.
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Contribuer à améliorer les revenus des producteurs, en mettant en place des filières durables en périphérie de 5 villes africaines.
La population mondiale urbaine est désormais plus nombreuse que la population rurale : 66% au Congo, 43% en Guinée Bissau, 35% au Mozambique, et 23% au Tchad (Banque Mondiale, 2017). L’agriculture urbaine joue un rôle important dans plusieurs domaines : socio-économique (pourvoyeuse d’emplois), environnement (espace vert, amélioration de la qualité de l’air), santé publique, cohésion sociale et genre.
Dans les zones péri-urbaines des grandes villes dans lesquelles ESSOR intervient, les potentiels agricoles sont importants, mais des problématiques persistent : insuffisance d’encadrement, usage excessif de produits chimiques, pression foncière, difficultés à valoriser les produits locaux face aux produits importés, etc…
L’augmentation de la productivité agricole est pourtant une des priorités des gouvernements de ces 4 pays afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, alors même que les populations ne cessent de croître et que les effets du changement climatique impactent négativement l’agriculture et menacent la sécurité alimentaire.
L’enjeu est donc de renforcer les compétences des producteurs à travers des pratiques plus productives, plus rémunératrices et plus respectueuses de l’environnement, et de faciliter la structuration des filières maraîchage.
Accompagner les maraîchers vers des systèmes de production agroécologique
Structurer les filières maraîchage et agro-alimentaire artisanale
Promouvoir des systèmes alimentaires territoriaux durables
Renforcer les capacités des acteurs locaux en vue de pérenniser les activités et influencer les politiques publiques agricoles
La fabrication et commercialisation d’intrants agroécologiques (biopesticides, biofertilisants, etc.). Le développement de filières nécessite de travailler sur la disponibilité en intrants, qui permettent d'optimiser les productions. A travers la Formation Agricole Participative, les maraîchers s’intéressent à des pratiques agricoles durables mais ces dernières étant nouvelles, les intrants et services en lien avec l’agroécologie ne sont pour la plupart pas disponibles localement (disponibilité en biopesticides, en fumure organique, etc.). Certains maraîchers souhaitent donc les produire et les vendre. Des formations sur les techniques de production, la gestion et les techniques de vente de ces intrants respectueux de l'environnement sont organisées pour les personnes ou groupes ayant une idée et la volonté de la concrétiser en Activité Génératrice de Revenus. Ils sont ensuite accompagnés dans le développement de leur entreprise, notamment dans la recherche de clientèle, et un appui matériel est fourni selon le type d’activité.