Sagnol est étudiant en master de biologie et physiologie végétale. Il est ambassadeur de l’écologie au Congo du programme couronne verte de l’association Human Empress. Agroécologiste, conseiller agricole et formateur en entrepreneuriat agricole, il est également coordonnateur de la MasterClass Academy association.
Il a participé à plusieurs activités d’ESSOR : la Formation Agricole Participative allégée, la Foire Alimentaire, des sensibilisations sur l’utilisation des pesticides…
Pour quelles raisons as-tu participé aux activités d’ESSOR ?
J’ai participé à la formation en agroécologie dans le but d’acquérir davantage de compétences techniques. La participation à d’autres activités organisées par ESSOR témoigne de ma motivation et mon intérêt pour cette action, en cohérence avec mes objectifs professionnels.
As-tu acquis des compétences particulières grâce à ces activités ?
Oui j’ai beaucoup apprécié et appris. Notamment sur tout le concept de l’agroécologie. La fabrication des biopesticides et biofertilisants, la gestion d’une exploitation agricole, l’économie de l’eau, la commercialisation des produits agricoles, la planification, la tenue d’un compte d’exploitation prévisionnel, le travail en équipe, le développement personnel avec l’acquisition des compétences humaines.
Qu’as-tu mis en pratique depuis ta formation ?
Depuis la formation, j’ai pu intervenir plusieurs fois en tant que formateur sur divers sujets : la résilience au changement climatique, l’étude du match, la fabrication de biopesticides et biofertilisants, la gestion d’une bananeraie. (…)
Je suis également intervenu dans des conférences et séminaires sur l’agroécologie organisés par ESSOR et d’autres organismes.
Comment ces activités ont-elles influencé ta vie ?
Ces activités m’ont permis d’aiguiser mes compétences et j’ai désormais une vocation dans le domaine de l’agroécologie. J’ai pris comme objectif d’en faire mon thème de recherche du mémoire. Également, toutes ces expériences m’ont permis d’être en contact avec plusieurs acteurs dans l’agriculture et des communautés locales, lesquels ont apprécié mes interventions. Je me sens encore plus armé et utile dans le développement communautaire de l’agroécologie dans mon pays. Et je me vois déjà en tant que acteur du changement qui milite à l’amélioration des techniques agricoles au Congo Brazzaville.
Quels sont, selon toi, les principaux bénéfices de l’agroécologie pour les agriculteurs et pour l’environnement ?
Au niveau communautaire : L’agroécologie encourage l’intervention et la participation des collectivités, en engageant le travail d’ensemble.
Sur le plan économique et sanitaire : avec la production des produits sains à haute valeur économique, nutritionnelle et sanitaire.
Au niveau environnemental : L’agroécologie présente d’énormes bénéfices pour l’environnement, dans l’amélioration et protection des sols, la prestation de la biodiversité, une bonne alternative à l’usage des pesticides chimiques.
Y a-t-il autre chose que tu souhaites partager concernant ton expérience avec ESSOR ou ton parcours en agroécologie ?
Ce qui m’a le plus marqué dans mon parcours avec ESSOR, c’est le contact avec ses agents. Depuis mon premier contact avec l’ONG en 2021, les portes m’ont toujours été ouvertes pour des suggestions et discussions. Je souligne également la qualité de ses formations.
L’expérience avec ESSOR m’a beaucoup ouvert l’esprit et dans le cadre de l’amélioration de la vente des produits agroécologiques, je suis en train de travailler sur la création d’une plateforme en ligne qui va relier des agriculteurs écologiques avec des consommateurs en recherche de produits sains. Nous allons également offrir un service de livraison à domicile de produits agroécologiques.