L’équipe du secteur de la Protection Sociale, via le dispositif « Bureau d’Information et d’Orientation Sociale et Professionnelle », mettent en place un accompagnement auprès des habitants de la communauté. De nombreuses problématiques peuvent être traitées.
Belmira, 21 ans, vit dans le quartier de Chipangara et a terminé ses études en 12e année, sans ressources pour poursuivre à l’université ou pour suivre un cours professionnel. Par l’intermédiaire d’une amie, elle a entendu parler du BIOSP. Elle s’ en est approchée et s’est inscrite à un cours de formation professionnelle.
« J’ai eu l’occasion de suivre le cours de cuisine, ce que je ne m’attendais pas à faire par manque d’argent. Aujourd’hui, je suis très heureuse et reconnaissante de cette opportunité ! C’est grâce au BIOSP, et je vais aussi mobiliser d’autres jeunes défavorisés à venir au BIOSP pour recevoir les conseils dont ils ont besoin sur les cours. »
Sónia avait besoin d’aide pour obtenir des documents (état civil et carte d’identité). Une visite à domicile a été effectuée auprès de la dame, puis l’orientation appropriée a été faite au service d’enregistrement des naissances d’adultes et d’enfants, car elle avait également une fille non enregistrée.
« Je n’ai pas eu à payer les frais de transport jusqu’au bureau d’enregistrement ni aucun autre coût, à l’exception des 50 meticals (0,73€) pour l’enregistrement de ma fille. Je suis satisfaite et reconnaissante pour les conseils donnés par le BIOSP car ma fille a déjà l’acte de naissance. Lorsque viendra le temps de l’inscrire à l’école, il n’y aura aucun obstacle. »
« Je m’appelle Maria José, j’ai 42 ans, j’habite dans le 17ème quartier de Mungassa, je suis séropositive. J’avais renoncé à prendre le traitement Tarv, c’est alors qu’une Agent d’Orientation Sociale est arrivée et m’a convaincue de retourner à l’hôpital parce que j’étais trop faible. Les premiers mois, je ne pouvais pas aller à l’hôpital parce que j’étais trop faible. Elle a parlé à ma fille et c’est elle qui est allée chercher les médicaments. Maintenant, je me sens beaucoup mieux et c’est grâce au BIOSP, qui est venu m’aider et qui, je l’espère, aidera aussi d’autres personnes dans le besoin. »