ESSOR a pu expérimenter l’outil à deux reprises au Mozambique et au Tchad. Ces expérimentations ont permis de réadapter l’atelier en fonction des retours sur le terrain.
→ Faire une analyse territoriale en fonction des types d’habitat (forêt, eau…)
→ Elaborer une cartographie du quartier
→ Réfléchir aux différentes sources des impacts environnementaux générés par une filière professionnelle
Il s’agit d’analyser toutes les étapes de la filière (production, transformation, distribution) et d’identifier les matières premières requises, le matériel utilisé, les types d’énergie et transports nécessaires, les déchets produits, etc.
Des jeunes dans le secteur de la restauration ont participé au Mozambique. Au Tchad, 5 jeunes femmes ayant réalisé une formation professionnelle dans la transformation des produits locaux ont suivi l’atelier.
Ces ateliers ont permis de constater que de bonnes pratiques existent déjà : donner les épluchures aux animaux, réutiliser les noyaux…
Les participants ont acquis de nouvelles connaissances et développé de nouvelles compétences comme l’élaboration d’une cartographie.
Ce diagnostic participatif permet également d’impliquer les jeunes, de les sensibiliser à la protection de la biodiversité et à la réduction des émissions de CO2. Ils prennent conscience de la préservation de l’environnement et de l’impact de leurs actions. A l’issue de l’atelier, les jeunes sont en mesure de réfléchir à des actions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Des initiatives qu’ils pourront présenter et proposer au sein des entreprises dans lesquelles ils seront insérés !
Au travers de l’atelier, les jeunes femmes ont échangé sur les impacts environnementaux de leurs pratiques dans le secteur de la transformation agroalimentaire et réfléchi sur la baisse de ces impacts dans leur contexte.
L’atelier a mobilisé un exemple concret que les jeunes participantes pourraient mettre en place au sein de l’entreprise : le reboisement des quartiers de N’Djaména avec des plants de mangues issus des noyaux récupérés suite à la production des mangues séchées.
Plusieurs impacts positifs ! La valorisation des déchets en ressources pour la reforestation, adaptation au changement climatique, soutien à la biodiversité, revenus additionnels pour ces femmes avec la création d’une pépinière et vente de plants.
La suite pour ESSOR ? Analyser 2 autres filières professionnelles au Brésil et en Guinée-Bissau afin de déterminer comment le changement climatique impacte les filières, et comment les filières impactent le changement climatique.
