Coût de l’inaction dans l’éducation, il est urgent d’agir !

L’éducation est un moteur clé de développement, de justice sociale et de réduction de la pauvreté. Un nouveau rapport de l’UNESCO, en collaboration avec l’OCDE et le Commonwealth, met en lumière l’impact économique colossal de la non-éducation des enfants et jeunes dans le monde. coût de l’inaction dans l’éducation renforce l’urgence d’agir dès la petite enfance.

Les défis globaux : éducation de base insuffisante

En 2024, environ 128 millions de garçons et 122 millions de filles restent non scolarisés, même dans des pays à revenu élevé où un quart des enfants ne maîtrisent pas les compétences de base. Les défis sont particulièrement graves en Afrique subsaharienne (94 % des enfants manquent de compétences de base). Ces lacunes affectent davantage les filles, qui sont souvent plus exclues de l’éducation primaire, tandis que les garçons sont plus à risque d’abandon scolaire.

Un impact économique estimé à 10 000 milliards de dollars par an

D’ici 2030, le rapport anticipe des pertes économiques énormes si rien n’est fait :

• Coûts sociaux : 10 000 milliards de dollars de pertes cumulées chaque année, soit plus que le PIB combiné de la France et du Japon.
• Coûts privés : 6 300 milliards de dollars annuels dus aux faibles niveaux d’instruction.
• Coûts fiscaux : 1 100 milliards de dollars par an en manque à gagner fiscal.

Les coûts sont également mesurés en fonction des impacts non monétaires. Les jeunes filles non scolarisées courent un risque accru de grossesses précoces et de mariages forcés, tandis que la non-scolarisation alimente la criminalité et diminue la morale fiscale. En outre, l’Afrique subsaharienne supporte les coûts les plus élevés en pourcentage de son PIB. La raison ? Un fort taux d’abandon scolaire et d’inégalités d’accès pour les filles.

Recommandations : Un investissement stratégique dans l’avenir

Ainsi, le rapport recommande des stratégies audacieuses pour renverser la tendance :

1. Assurer une éducation gratuite et accessible pour tous, en éliminant les obstacles financiers.
2. Promouvoir des environnements d’apprentissage inclusifs qui luttent contre les stéréotypes de genre et encouragent l’égalité.
3. Prioriser l’enseignement préprimaire pour offrir aux enfants un socle d’apprentissage solide.
4. Renforcer la formation des enseignants et les infrastructures scolaires pour améliorer la qualité de l’éducation.

A son échelle, ESSOR participe au travers de ses projets en éducation.

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Un avenir prometteur pour une économie plus stable

Ces investissements pourraient transformer la société, favorisant croissance et stabilité sociale. En effet, une meilleure éducation réduit non seulement les risques de criminalité et de grossesses précoces, mais crée aussi un cercle vertueux de développement durable.