Le programme ACTA vise à contribuer à la transition agroécologique et à l’amélioration des conditions de vie des producteurs en consolidant les filières maraîchage durables dans et autour des villes.
Les maraîchers sont donc formés pour mettre en place des pratiques agroécologiques au sein de leurs parcelles.
Les premiers pas de la certification participative
Afin de mesurer l’évolution des pratiques des maraîchers, ESSOR et ses partenaires ont mis en place un Système de Garantie Participative.
Le principe ?
Les maraîchers s’évaluent entre eux grâce à l’utilisation d’une grille d’évaluation des pratiques agroécologiques élaborée tout particulièrement par ESSOR. Il s’agit d’une évaluation active, en groupe, réalisée sur le terrain du maraîcher concerné. Les bonnes pratiques et points à améliorer sont alors directement repérés par l’ensemble du groupe.
Des critères précis d’évaluation
La fiche GENAPA permet d’évaluer le niveau d’adoption des pratiques agroécologiques selon 6 thèmes :
- Gestion des ravageurs et maladies
- Gestion de la fertilisation
- Gestion de l’eau d’arrosage
- Diversification des cultures
- Protection de la parcelle contre les agressions externes
- Association de cultures
Une lecture des résultats simple et claire
Carton vert – ou jaune sans utilisation de produits chimiques : Félicitations ! Le maraîcher est considéré comme converti à l’agroécologie et il reçoit une certification. Ainsi, par exemple, au Mozambique, en 2022, 167 agriculteurs ont été certifiés (54 hommes et 112 femmes).
Le carton est orange ou rouge ? Le maraîcher reçoit une fiche de recommandation afin de le motiver et l’encourager à améliorer ses pratiques agroécologiques.
L’objectif est que cette certification soit reconnue par les pouvoirs publics ! C’est le cas à Nampula, où une commission a été mise en place avec la participation de la Mairie et des membres de la Direction de l’Agriculture.
La GENAPA (Grille d’évaluation du Niveau d’Adoption des Pratiques Agroécologiques) est un instrument conçu pour assurer le meilleur suivi de l’évolution du processus de conversion des agriculteurs à l’agroécologie.